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1.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S57-S58, 2022.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1867536

ABSTRACT

Introduction Le COVID long est un problème de santé publique émergent manquant à ce jour d'une définition claire (OMS). Les médecins généralistes, en première ligne, aurait besoin d'un outil holistique, reproductible et facile pour les aider à évaluer le pronostic d'évolution vers un Covid-long chez leur patient ayant contracté une infection par le Sars-Cov-19 Matériels et méthodes Depuis mai 2020 dans notre centre un suivi standardisé (tous les 3 mois) et pluri disciplinaire est proposé aux patients ayant fait une forme sévère (post hospitalisation) ou ambulatoire mais avec symptômes persistants. Ils sont inclus dans une cohorte de suivi longitudinale avec un recueil à chaque visite des auto questionnaires (qualité de vie : SF36, fatigue : Pichot,dyspnée : MRC,Borg, cognitifs : MoCa, Stress : SSPT) un examen clinique exhaustif, des avis spécialisés avec bilan sanguin et imagerie selon l'évolution. L'objectif de notre étude est de décrire l'ensemble de nos données sur les caractéristiques socio-clinico-biologiques des patients inclus (J0) avec au moins une consultation de suivi Post Covid > à 4 semaines (S4) ayant évolué ou pas vers un Covid-Long ( > 12S) pour construire un score composite du Covid-Long Résultats 201 patients ont été inclus, 190 analysés dont 55 % de femmes, d'âge médian de 55 ans, actif dans 60 % des cas (24 % domaine santé), 58 % avec une comorbidité à risque de forme sévère. L'épisode aigue en ambulatoire pour 85 (42.2 %) patients, en hospitalisation conventionnelle pour 76 (37.8 %) ou en soins intensif/réanimation pour 40 (20 %). Une corticothérapie et une oxygénothérapie ont été prescrite pour respectivement 78 (38.8 %) et 114 (56.7 %). 49 (24.4 %) patients ont décompensé ou découvert (7 %) une maladie chronique. En moyenne les patients ont eu 2,6 visites et 48 % d'entre eux ont un suivi de plus de 12 mois. A S12 du suivi, 122 patients ont le statut de COVID Long (CL+) avec un nb moyen de symp = 3,6+/-2,2 (1-10) et 68 sont guéris (CL-). En analyse uni variée les FDR de CL+/CL- sont 1) le sexe féminin (p=0.004), un âge< à 65 ans (p=0.002) et être personnel de santé (p=0.022). 2) à J0 : anosmie/agueusie (p=0.011), myalgies (p=0.041) et épisode initiale ambulatoire (p=0.002). 3) à S4 : une dyspnée [échelle de Borg ≥ 3 (p=0.003)+ mMRC ≥ 1 (p=0.036)] et une Fatigue sévère [Pichot ≥ 20 (p<0.001)]. Dans le modèle de régression logistique multivariée, les FDR de CL+ sont à J0 d'avoir un âge < à 65 ans et fait un COVID aigue peu sévère avec prise en charge en ambulatoire avec respectivement OR 2.4 (IC95 : [1.0 ; 5.4]) et OR 2.3 (IC95 : [2.3 ; 4.6]). 2) à S4 post COVID d'avoir des difficultés cognitives OR 6.046 (IC95 : [1.82 ; 20.1]) et les signes fonctionnels psychiatriques OR 5.9 (IC95 : [1.7 ; 20.4]) ainsi qu'une Fatigue sévère OR 5.4 (IC95 : [1.2 ; 24.1]). En modélisant nos résultats nous avons construit un score composite comme outil pronostique de Covid-Long. Dans la formule chaque item en gras devra etre remplacé par 0 ou1 selon abscence ou presence, femme (1) et age en chiffre. =1/(1+(EXP((-1)*((-2,745)+(-0,329)*Femme+0,005*AgeQuantitatif +0,589*ambulatoire +(-0,418)*FDR-HCSP+0,9*Symptômes<5+(0,181)*Borg > 3+0,263*mMRC > 1+1,694*Pichot > 20+1,72*anosmie/agueusie+1,799*DifficultésCognitives+1,766*SymptomesPsychiatriques+2,008*DiagnosticDifferentiel))) Conclusion Ce score, apres une validation externe, nous permettra d'évaluer le pourcentage de risque d'évoluer vers un COVID long qu'aura chaque patient d'après ses données du J0 et de sa première consultation post covid. Cette étude objective à nouveau la nécessité de chercher à la fois la présence des symptômes mais aussi de les quantifier par des échelles simples et reproductibles. Aucun lien d'intérêt

2.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S3, 2022.
Article in English | ScienceDirect | ID: covidwho-1867502

ABSTRACT

Introduction L'hypothèse d'une atteinte cérébrale associée au COVID long neurologique a été posée dès le mois de mai 2020, sur la base des premières descriptions de cas d'anosmie après infection à la COVID-19 et de travaux précédents sur les autres SARS montrant un possible passage du virus de la sphère ORL vers le cerveau, avec une progression trans-synaptique ultérieure vers les régions cérébrales connectées aux bulbes olfactifs, et en particulier les régions limbiques, le tronc cérébral et le cervelet. Ce profil d'atteinte spécifique a été authentifie chez des patients présentant un COVID long neurologique en évaluant l'hypométabolisme de ces régions en imagerie TEP au 18FDG par plusieurs équipes dans le monde Matériels et méthodes Depuis mai 2020 dans notre centre un suivi standardisé (tous les 3 mois) et pluri disciplinaire est proposé aux patients ayant fait une forme sévère (post hospitalisation) ou ambulatoire mais avec symptômes persistants. Ils sont inclus dans une cohorte de suivi longitudinale avec un recueil à chaque visite des auto questionnaires (qualité de vie :SF36, fatigue :Pichot,dyspnée :MRC,Borg, cognitifs :MoCa, Stress :SSPT) un examen clinique exhaustif, des avis spécialisés avec bilan sanguin et imagerie par TEP selon l'évolution. Nous analysons ici les données des TEP dans notre cohorte à 18 mois. Résultats 201 patients ont été inclus, 190 analysés dont 55% de femmes, d'âge médian de 55 ans, actif dans 60% des cas (24% domaine santé), 58% avec une comorbidité à risque de forme sévère. L'épisode aigue en ambulatoire pour 85 (42.2%) patients, en hospitalisation conventionnelle pour 76 (37.8%) ou en soins intensif/réanimation pour 40 (20%). Une corticothérapie et une oxygénothérapie ont été prescrite pour respectivement 78 (38.8%) et 114 (56.7%). 49 (24.4%) patients ont décompensé ou découvert (7%) une maladie chronique. En moyenne les patients ont eu 2,6 visites et 48% d'entre eux ont un suivi de plus de 12 mois. A S12 du suivi, 122 patients ont le statut de COVID Long (CL+) avec un nb moyen de symp = 3,6+/-2,2 (1-10) et 68 sont guéris (CL-). 81% des patients CL+ ont bénéficié d'une évaluation par TEP entre 6 et 12 mois post COVID et 70% des TEP cérébraux étaient anormaux (hypo métabolisme compatible avec un profil de COVID-long) contre 14% des TEP corps (hyper métabolisme médullaire, articulaire, splénique). Les patients améliorés avant 3 mois durant le suivi (CL-,n=68) ont bénéficié pour 14 d'entre eux (20%) d'un TEP cerebral qui était anormal dans 7 % des cas. L'analyse multi variée retrouve un lien statistique (<0,05) avec un profil clinique particulier du CL+ sexe féminin, un âge <65 ans une fatigue sévère (Pichot >20) une dyspnee (Borg<3 et MRc<1) et les troubles cognitifs. Conclusion L'expérience clinique rapportée au travers de l'analyse de notre cohorte de Covid Long objective un hypo métabolisme cérébrale dans des régions en lien avec la symptomatologie dans 70 % des TEP réalisés. L'hypothèse d'une atteinte cérébrale neuro-inflammatoire par activation microgliale a été posée par plusieurs équipes internationales apres la démonstration d'une inflammation virale de l'épithélium olfactif après infection COVID-19 et d'une activation microgliale sur les séries autopsiques de sujets décédés du COVID-19. L'intérêt du TEP cérébral comme marqueur pronostic d'une évolution chronique et complexe du Covid-Long devra être évalué dans de futures études. Aucun lien d'intérêt

3.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S30, 2022.
Article in English | ScienceDirect | ID: covidwho-1867497

ABSTRACT

Introduction Dans le contexte de pandémie de Sars-Cov-19 avec des atteintes cardiovasculaires mal caractérisées, nous réalisons depuis mai 2020 une étude prospective, observationnelle, de cohorte centrée sur une évaluation et un suivi cardiovasculaire systématique chez des patients, quel que soit leur profil cardiovasculaire, ayant survécu à un épisode de Covid-19 modéré ou sévère (IDRCB: 2020-A01576-33) Matériels et méthodes A S4, S24 et S48 d'une infection avec PCRSars-Cov-19 positive, les patients inclus bénéficient d'une consultation clinique de cardiologie avec 1) ECG 2)Prélèvement sanguin troponine T, NT-proBNP, D-Dimères, bilan d'hémostase 3)Échocardiographie trans-thoracique (ETT) + écho-doppler veineux « 3 points » à 1 et 12 mois 4)IRM cardiaque et Angioscanner thoracique selon les recommandations internationales. Nous proposons ici une analyse intermédiaire de nos résultats après 18 mois du début de l'etude. Résultats 124 patients ont été inclus, avec un sex ratio de 1/2, d'âge médian de 55 ans, 58% avec une comorbidité à risque de forme sévère dont 38% de pathologie cardio-vasculaire, tabagisme actif dans 13% des cas .La prise en charge initiale était en ambulatoire (42.2%)en hospitalisation conventionnelle(37.8%) ou en soins intensif/réanimation(20%). Une maladie chronique a décompensé chez 24.4%des patients ou a été découverte chez 7% et 8% ont présenté une maladie thrombo-embolique et 2 patients une pericardite et 3 un trouble du rythme en phase aigüe. Dans le suivi, la présence de signes cardiologiques (douleur thoracique, syncope, palpitation, dyspnée de classe III ou IV NYHA, signes congestifs d'insuffisance cardiaque gauche ou droite, frottement péricardique, anomalies ECG du segment ST, des ondes T, élargissement du QRS, bloc atrio-ventriculaire du 2ème ou 3ème degré) était retrouvée chez 33% des patients à S4, 28% àS12, 22% àS24 et 14% à S48. Une ETT a été réalisée chez 60 patients et anormale chez 12 (20%) avec hypokinésie septale (8) une pericardite (2) ou HVG (2), une IRM cardiaque chez 41 patients et anormale chez 12 (29%) avec 10 myocardites et 2 péricardites. Tous les holter-ECG étaient normaux (4/4). Entre S4 etS12, 28% des patients avaient des D-Dimeres élevés (>0,5) et 25% une anomalie de la tropo/ NT-proBNP. Tous les patients avec une elevation des DDimeres avec une imagerie cardiaque anormale. Aucun lien n'est retrouvé entre le degré de sévérité initial, les co morbidités et les complications cardio-vasculaires post Covid sur le long terme. Conclusion Notre étude retrouve une importante prévalence des symptômes cardiaques même si ces derniers semblent disparaitre spontanément après 1 an de suivi. Nous ne disposons pas, à ce jour, de stratégie rentable pour exclure une pathologie CV sévére (myocadite pericardite) mais les consensus d'expert (https://doi.org/10.1093/eurheartj/ehac031) considèrent comme raisonnable de dépister les personnes à haut risque d'atteinte cardiaque ou avec un nouveau diagnostic CVpost-COVID-19 ainsi que les athlètes. Aucun lien d'intérêt

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